Zambie

Bien que l’avortement soit légal en Zambie, les obstacles à l’accès à des soins d’avortement sûrs sont considérables. Les médecins sont rares et l’avortement fait l’objet d’une stigmatisation sociale forte et persistante. Très peu de femmes savent qu’elles ont droit à un avortement sûr et légal ou savent où trouver des services d’avortement sûrs ; par conséquent, les avortements non médicalisés constituent un problème majeur en Zambie. Le ministère zambien de la santé estime que 30 % des décès liés à la grossesse peuvent être dus à des avortements pratiqués dans des conditions dangereuses, et des études menées dans les hôpitaux montrent que 30 à 50 % des admissions en gynécologie aiguë sont dues à des complications liées à des avortements pratiqués dans des conditions dangereuses.

Ipas travaille en Zambie depuis 2006, en se concentrant sur l’objectif général de réduire les décès et les blessures liés à l’avortement. Après une première évaluation stratégique des soins liés à l’avortement et une étude pluriannuelle visant à introduire l’avortement médicalisé (avortement par pilules) dans les établissements de santé publique de Zambie, Ipas a travaillé en partenariat avec des agences gouvernementales afin d’étendre les services d’avortement sûrs à l’ensemble du pays. Ipas travaille avec le ministère de la santé et d’autres partenaires pour améliorer l’accès des femmes et des jeunes filles à des services d’avortement et de contraception sûrs, pour former des prestataires et des pharmaciens, pour équiper les établissements de soins de santé et pour mobiliser les jeunes et les partenaires communautaires afin de les sensibiliser à la santé et aux droits génésiques.

Impact en 2023

personnes ayant subi un avortement dans les établissements soutenus par Ipas en Zambie

personnes ont bénéficié de services de contraception dans les centres soutenus par Ipas en Zambie

Soutien aux points d'accès à l'avortement en Zambie

Alors que le changement climatique frappe à nouveau l'Afrique australe, Ipas se prépare à répondre aux besoins en matière de santé génésique.

À la suite du cyclone tropical Ana, qui a tué plus de 80 personnes en Afrique australe, les équipes d’Ipas au Malawi, au Mozambique et en Zambie préparent une réponse coordonnée pour s’assurer que les soins de santé reproductive, y compris l’accès aux soins post-abortum et à la contraception, restent disponibles pour les femmes et les jeunes filles touchées par la tempête.

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Faites un don maintenant pour que les femmes d’Afrique australe puissent bénéficier de soins de santé reproductive à la suite des récents cyclones.

Inondations et dégâts causés par le cyclone Ana à Chikwawa, Malawi

Ce que nous faisons

Il faut passer par la coquille et la couronne

Dans le cadre d’un projet « photovoice », Kuza Kamanga, d’Ipas Zambie, a été invitée à prendre une photo illustrant les obstacles et les défis auxquels les femmes sont confrontées pour accéder à des soins d’avortement sûrs. Il a décidé que l’ananas était le symbole parfait : pour atteindre le fruit, vous devez traverser la coquille et la couronne, qui représentent des obstacles tels que la stigmatisation de l’avortement et les lois restrictives. Il explique son raisonnement dans cette vidéo.

En savoir plus sur le projet

 

Martha Liswaniso

Le coin des jeunes

« Je constate un changement. Ces jeunes qui n’avaient jamais eu le temps viennent maintenant à la clinique, obtiennent des informations et utilisent les services ».

– Martha Liswaniso, 25 ans, bénévole de longue date du coin des jeunes

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mars 20, 2017 | Zambie

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